Choisir la meilleure école pour devenir chirurgien-dentiste : guide complet et stratégies gagnantes

Choisir la meilleure école pour devenir chirurgien-dentiste : guide complet et stratégies gagnantes #

Panorama des filières et diplômes en chirurgie dentaire #

Accéder au titre de docteur en chirurgie dentaire passe nécessairement par l’obtention du diplôme d’État, validé exclusivement dans les UFR d’odontologie françaises, adossées aux universités. La formation universitaire s’étend généralement sur six années, décomposée en trois cycles progressifs :

  • Premier cycle (3 ans) : acquisition des fondamentaux scientifiques, bases cliniques et premières immersions professionnelles.
  • Deuxième cycle (2 ans) : approfondissement, stages cliniques intensifs, premières prises en charge encadrées de patients.
  • Troisième cycle (1 à 3 ans) : filière courte (formation d’omnipraticien), internat (accès sur concours) pour les spécialisations telles que orthodontie, chirurgie orale ou médecine bucco-dentaire.

Les études de prothèse dentaire relèvent d’un cursus parallèle, accessible après le bac, généralement en BTS Prothésiste dentaire sur 2 ans. Les diplômes délivrés en odontologie bénéficient d’une reconnaissance légale dans l’Union européenne, condition indispensable à l’exercice tant en France qu’à l’international. Plusieurs masters dédiés en sciences odontologiques permettent d’acquérir une double expertise, scientifique et clinique, tout en ouvrant la voie à la recherche ou à l’enseignement universitaire.

Écoles et facultés d’odontologie les plus réputées en France #

Le réseau national comprend seize UFR d’odontologie, réparties sur tout le territoire. Certaines se distinguent particulièrement, tant par la qualité de leur encadrement, que par leurs équipements de pointe et leurs résultats au concours. Selon le classement 2025, l’Université Paris Cité occupe la tête du palmarès, s’imposant comme la référence nationale grâce à ses plateaux techniques modernes, un encadrement individualisé et une forte ouverture internationale. Viennent ensuite les pôles de Lyon 1 Claude Bernard, Montpellier et Toulouse 3 Paul Sabatier, plébiscités pour leur dynamisme scientifique et leur réseau hospitalo-universitaire performant.

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  • UFR d’odontologie de Bordeaux (Université II – Victor Segalen) : point fort sur la formation clinique et partenariats hospitaliers durables.
  • Université Claude Bernard Lyon 1 : cursus réputé pour l’innovation pédagogique, simulateurs cliniques, stages à haute valeur ajoutée.
  • UFR d’odontologie de Marseille : pôles de recherche en implantologie et expertise en biotechnologies dentaires.
  • UFR de Montpellier : passé d’excellence, volumes horaires cliniques élevés, ouverture à la recherche précoce.
  • UFR Clermont Auvergne : pédagogie participative, stages variés et accompagnement sur-mesure des étudiants.

La liste complète des facultés couvre également Lille, Nantes, Nice, Nancy, Rennes, Strasbourg, Reims, Brest et Paris (UFR Paris Descartes et Paris Diderot), chacune affichant des spécificités, mais toutes agréées par l’État et reconnues au plan européen.

Facteurs déterminants pour le choix d’une formation dentaire #

Plusieurs critères objectifs doivent guider la sélection de votre futur établissement. Le taux de réussite au concours d’entrée (PASS/LAS) reste un indicateur clé, reflétant l’efficacité de la préparation et l’accompagnement des étudiants. L’accès à de stages cliniques variés, précoces et encadrés, constitue un autre atout, tout comme la présence de simulateurs haute-fidélité pour l’entraînement pratique sans risque pour les patients.

  • Qualité de la formation clinique : diversité des pathologies traitées, encadrement par des praticiens expérimentés.
  • Taux d’insertion professionnelle à l’issue du diplôme : gage de la réputation et du réseau de la faculté.
  • Développement de la recherche : laboratoires affiliés, opportunités de master recherche, accès aux colloques internationaux.
  • Offres de spécialisation : disponibilité des filières en orthodontie, chirurgie orale, médecine bucco-dentaire.
  • Innovations technologiques : CFAO, imagerie 3D, robotique chirurgicale, accès aux dernières avancées du secteur.
  • Pédagogie : tutorat, groupes à effectif réduit, e-learning, échanges internationaux.
  • Partenariats hospitaliers : nombre et prestige des hôpitaux partenaires pour la pratique et l’insertion professionnelle.

Mon analyse confirme que le choix d’une UFR reconnue, dotée de laboratoires performants et offrant une immersion clinique rapide, optimise largement les chances de réussite et d’évolution professionnelle.

Alternatives privées et spécialisations complémentaires #

Si le secteur public reste prépondérant, quelques écoles privées proposent des formations en odontologie ou techniques adjacentes. L’École Dentaire Française à Paris se distingue par sa pédagogie axée sur la pratique intensive et des parcours en prothèse dentaire et assistants dentaires. Accessible sur dossier, elle s’adresse à des profils motivés, souvent en reconversion ou cherchant une spécialisation rapide.

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  • BTS Prothésiste dentaire : cursus de deux ans orienté vers la fabrication et la maintenance de dispositifs prothétiques, avec un taux d’employabilité notable.
  • Formations complémentaires universitaires : diplômes d’université en implantologie, parodontologie, orthodontie, accessibles post-doctorat ou en formation continue.
  • Diplômes internationaux : certains praticiens choisissent de compléter leur formation en Europe (Espagne, Belgique) pour élargir leurs compétences, notamment dans les domaines esthétiques et les techniques mini-invasives.

L’atout des filières privées réside dans la spécialisation et la réactivité face aux tendances du marché, mais l’absence de diplôme d’État limite l’exercice à des fonctions paramédicales ou techniques, hors omnipratique indépendante.

Stratégies d’admission et préparation aux concours #

L’accès aux études dentaires en France s’effectue principalement via le PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) — désormais PASS ou LAS — particulièrement sélectif, avec un taux de réussite souvent inférieur à 20 %. Réussir cette épreuve demande une anticipation méthodique :

  • Préparation intensive en amont, y compris classes préparatoires privées ou organismes spécialisés, pour consolider ses acquis scientifiques.
  • Dossier scolaire solide dès la terminale, valorisant l’excellence académique et une motivation authentique pour la filière santé.
  • Expériences pratiques telles que stages d’observation chez un chirurgien-dentiste, immersion dans les cabinets hospitaliers ou actions de bénévolat médical pour étoffer son dossier.
  • Maîtrise des épreuves spécifiques (QCM, oraux, épreuves de sciences et de raisonnement) et gestion du stress lors des concours successifs.

Je recommande de multiplier les contacts avec des étudiants en cursus, d’assister aux journées portes ouvertes des UFR et de solliciter les associations d’étudiants pour obtenir des conseils personnalisés. Cette démarche booste significativement la préparation et affermit la motivation sur la durée du parcours.

Perspectives d’avenir et insertion professionnelle après la formation #

Le secteur de la chirurgie dentaire offre des débouchés immédiats et variés dès l’obtention du diplôme d’État. Le métier de chirurgien-dentiste libéral demeure le choix majoritaire, avec une installation en cabinet individuel ou de groupe. Les jeunes diplômés bénéficient d’une forte demande, confortée par la pénurie de praticiens dans certaines régions. Plusieurs voies s’offrent :

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  • Remplacements ou collaborations en cabinet dès la sortie de la faculté pour renforcer son expérience et son réseau.
  • Exercice hospitalier pour les titulaires de l’internat, accès à la chirurgie orale, à l’enseignement ou à la recherche universitaire.
  • Carrière à l’international (Union européenne, Canada, Suisse), facilitée par la reconnaissance du diplôme français et la maîtrise des avancées technologiques.
  • Spécialisations en orthodontie, implantologie, parodontologie, permettant de cibler une patientèle spécifique et d’augmenter la valeur ajoutée de son exercice.

Les enquêtes d’insertion révèlent un taux d’emploi très élevé dans les six mois suivant la diplomation, porté par la diversité des statuts possibles et l’essor des cabinets pluridisciplinaires. Les facultés ayant tissé des partenariats forts avec les réseaux hospitaliers ou proposant une immersion internationale accentuent ce dynamisme, offrant à leurs diplômés un atout concurrentiel durable.

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